Progetto "Chiena"-Arte Pubblica in Italia dal 1982-85, nel recupero e nella trasformazione della Chiena del fiume Tenza, da utilizzo sociale ad opera d’arte, le cui acque vengono deviate, nel centro storico della Città di Campagna. Da un'idea progettuale di Angelo Riviello.
Organizzata da SPAZIO UTOPIA CONTEMPORARY ART: Associazione Culturale no profit.
N.B. Si diffidano gli imitatori. Ai giornalisti si chiede, di citare le fonti di informazione, per rispetto intellettuale
mercoledì 14 luglio 2021
Mort de Christian Boltanski, géant de l’art contemporain, à 76 ans
Il ne voulait pas d’une rétrospective - tout en haut du Centre Pompidou, à la galerie 1 au niveau 6, celui réservé aux grands artistes (César, Gerhard Richter, Anselm Kiefer) et aux événements de l’art. Cette promenade dans l’espace-temps, conçue avec Bernard Blistène, directeur du Musée national d’art moderne, était en quelque sorte son autoportrait.
Ses œuvres étaient là, comme des arrêts sur image sur une vie à la fois dure et pleine que Christian Boltanski vient de quitter à l’âge de 76 ans. «Oui il est mort ce matin à l’hôpital Cochin (à Paris), où il était depuis quelques jours. Il était malade. C’était un homme pudique, il a caché les choses aussi longtemps qu’il a pu», a déclaré à l’AFP M. Blistène, confirmant une information du journal Le Monde.
Douloureuse comme la guerre pendant laquelle il est né, le 6 septembre 1944, et joyeuse comme cet après-guerre où il s’est épanoui. Un long film de 75 ans qui s’achèvait dans la neige du Québec et le désert des hauts plateaux chiliens, vidéos admirées, de la Biennale de Venise à la première BienalSur de Buenos Aires.
L’artiste si français était un charmeur. La lumière et les jeux d’ombres lui servaient de signature visuelle. On la réconnaissait facilement à travers ses œuvres méditatives, mélancoliques, à la lisière de l’expressionnisme. Mauvais élève patenté, Boltanski a toujours cru aux vertus du vide, de l’ennui, de l’attente, de l’imagination, du rêve. De là sont nés ses mondes parallèles, ses idées et son art. Parole d’enfant solitaire, de jeune homme couvé, d’adulte tardif, d’homme qui fuit les enterrements et les cimetières, d’inventeur des signes qui incarnaient la vie (les «Archives du cœur», initiées à la Maison rouge d’Antoine de Galbert en 2008 et qui se poursuivent sur l’île de Teshima, au Japon).
Son père était médecin, juif d’origine russe et ukrainienne, converti au christianisme. Sa mère, catholique et corse, atteinte de polio, était le prototype de la femme forte (elle cache son mari pendant dix-huit mois sous le plancher familial pendant l’Occupation). Son neveu Christophe Boltanski raconte cette famille atypique dans La Cache, salué par le prix Femina 2015.
Christian Boltanski aurait pu en être sorti mortifié et affaibli. Il dégageait au contraire une assurance légère de seigneur et un goût franc pour les choses de la vie, de la conversation à la cuisine. Si j’avais été un cas pathologique, si je n’avais pas eu de bons parents, ils m’auraient fait voir un psychiatre, ils m’auraient mis en pension ou en apprentissage, et cela aurait abouti à des catastrophes», nous racontait Christian Boltanski dans un autoportrait lucide.
«Fais ce que tu veux»
«Et comme j’avais de bons parents, ils n’ont pas dramatisé mes échecs scolaires, ils m’ont dit: “Fais ce que tu veux, reste à la maison si tu veux”, “Si tu as envie de dessiner, dessine”, “Si tu veux peindre sur bois, on va t’acheter du bois”… J’ai été prof aux Beaux-Arts toute ma vie, j’ai beaucoup aimé cela, car c’est un lieu à la fois utile et inutile. Il y a si peu d’endroits inutiles aujourd’hui, c’est formidable qu’il existe encore un lieu hors rentabilité où l’on peut parler d’une tache de couleur, de la couleur du ciel, etc. Je n’ai appris à mes élèves qu’à attendre et espérer», nous expliquait-il. C’était sans doute cette capacité à vivre le présent et à rêver qui rendait ses œuvres au noir et blanc très doux, si émouvantes, universelles, jamais accablantes de reproches ni d’injonctions trop sévères.
Autodidacte, le plasticien et photographe, marqué dans son enfance par la Shoah, a travaillé toute sa vie sur l’absence, la disparition et l’inquiétude universelle face à la mort. Il fut le compagnon de longue date d’Annette Messager, autre artiste-plasticienne de renom.
Celui qui se considérait comme un artisan de la mémoire a «lutté contre l’oubli et la disparition» par des oeuvres mêlant objets hétéroclites, vidéos, photographies et installations.
«C’est une très grande perte, a déploré M. Blistène. Il aimait par-dessus tout cette transmission entre les êtres, par des récits, par des souvenirs.Il restera comme un des plus grands conteurs de son temps. C’était un inventeur incroyable».
Boltanski est né le 6 septembre 1944, fils d’un père juif d’origine russe, converti au catholicisme, médecin, que sa mère, chrétienne, corse et résistante, cacha pendant 18 mois sous le plancher familial pendant l’Occupation. «On a beaucoup écrit sur son enfance singulière, excentrique, sur son père caché sous le plancher de la maison, sur la peur qui obligeait les membres de la famille à se déplacer, dormir, vivre toujours ensemble, sur l’entourage bohème, sur sa brève scolarisation, sur son enfance et son adolescence marquées par un très grand isolement», souligne le beau catalogue de son exposition au Centre Pompidou, qui fait défiler le temps, au sens littéral et figuré. Rencontre avec un faux ombrageux, rieur, moqueur et plutôt extralucide.
Photographe, sculpteur et cinéaste, Christian Boltanski s’était avant tout rendu célèbre pour ses installations. MIGUEL RIOPA/AFP
Visioni # 2.230 Christian Boltanski. Ha oltrepassato la cortina nonostante la sua presenza certa, rassicurante, discreta. Nonostante il suo corpo massiccio, la sua voce calma e la poesia delle installazioni. Sembrava immortale. ARRIVEE. Invece è arrivato. E’ là dove ha sempre guardato: “un luogo bianco e tutto calmo”. Le opere, i fantasmi, le identità cui ha ridato vita sono rimasti tra noi con le loro tragedie, i genocidi o le morti normali. Ci sono montagne di stracci, leggende nate dal vento, vecchie foto sbiadite e appena illuminate. “Ho paura, mamma!”. Le voci delle vittime dell’Olocausto gli tenevano compagnia da piccolo, i racconti del padre ebreo che si nascondeva sotto il pavimento di casa, la gente “normale” che sbranava gente “normale”. Niente di tutto ciò è mai scomparso, è il materiale con il quale ha edificato monumenti effimeri e privi di ufficialità a coloro che hanno camminato sulla terra, che sono stati dimenticati e privati persino del loro nome. Che cuore doveva avere l’artista che ha fondato “Les Archives du coeur”? L’archivio dei battiti del cuore di centinaia di migliaia di persone registrati e collocati sull’isola giapponese di Teshima e potenzialmente aperto a tutti gli uomini del mondo? L’odore degli abiti smessi è un abisso, i sussurri che provengono dagli specchi neri nell’installazione del Museo della Memoria di Ustica sono struggenti e l’amplificazione del battito del suo cuore all’Hangar Bicocca rimane una delle opere più pregnanti che abbia mai percepito. L’uomo è destinato al fallimento, diceva. Ma lui è la prova che l’uomo può essere destinato anche a vette bianche, innevate, cristalline, irraggiungibili, dove solo gli angeli hanno accesso. Altro su La Stampa di oggi. #ChristianBoltanski#ChristianBoltanskichristianboltanski
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